Coraux
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Nom courant : Corail
Nom Guadeloupéen : Koray
Nom Scientifique : Hydrocoralières et Hexacoralières
Description et moyens de reconnaissance
2 classes d’animaux sont mélangées volontairement : les Coraux de feu et les Coraux durs. Ils sont très proches et vous les retrouverez sur les mêmes sites.
La quantité et la variété de ces espèces rend impossible leur description ici : les branchus, les feuillus, les dentelles…
Leur point commun, au-delà de leur forme et leurs couleurs, c’est qu’ils sont faits de calcaire et que si vous les regardez de près ils sont tous percés de multitudes de pores. Mention spéciale du Corail de Feu qui peut prendre une multitude de formes mais dont la couleur varie peu, ocre/jaune.
Méfiance particulière conseillée lorsque vous voyez un corail arborer ces teintes, comme son nom l’indique tout contact sera cuisant, alors qu’on peut le retrouver très proche de la surface donc facilement accessible en randonnée palmée.
Commentaires
Les massifs coralliens que vous verrez sont en fait des immeubles abritant des colonies d’animaux, les Polypes. Ces animaux sont constitués d’un pied et de 5 tentacules et vivent tous abrités dans une chambre calcaire où ils peuvent se replier pour se reposer ou en cas de danger. C’est la somme de ces chambres qui constituent les majestueux et/ou graciles massifs coralliens que vous admirez.
Les Coraux sont à la croisée des règnes animal et minéral mais aussi… du végétal : en effet, les polypes vivent en symbiose avec une algue, la Zooxanthelle. Cette dernière utilise les reliefs de repas et les rejets de gaz carbonique de l’animal, le polype, alors que ce dernier profite de la production de sucre et d’oxygène liées à la photosynthèse du végétal, la Zooxanthelle. Ceci explique pourquoi les coraux ont besoin d’eau claire et peu profonde pour prospérer. Lorsqu’on parle d’épisode de « blanchiment » du corail, c’est lorsque le corail, pour de multiples raisons, mais souvent à cause d’une élévation de la température de l’eau (au-delà de 30 degrés Celsius), expulse la Zooxanthelle qu’il abrite dans ses cellules et donc blanchit. Si les conditions reviennent rapidement à la normale (baisse de la température) l’algue reviendra coloniser son polype et tout rentrera dans l’ordre. Mais si l’épisode dure trop longtemps le corail s’épuisera et mourra, les dégâts sur le récif seront alors définitifs.
Les massifs coralliens sont des pôles de biodiversité parmi les plus riches de la planète : ils servent d’habitat et de nurserie à beaucoup d’espèces mais servent aussi de remparts face au large pour protéger nos côtes.
Auteur et droits d’images : Anbadlola Guadeloupe-Plongée EURL